La Centrafrique des origines à 1959 |
vers - 3000
Apparition de la culture Tazunu dans le nord-ouest de l’actuelle Centrafrique : passage des chasseurs-cueilleurs à l’agriculture, marqué par l’érection de mégalithes.
jusqu'au XIXe s.
Le territoire de l’actuelle Centrafrique est une zone de passage ravagée par la traite des noirs.
1844
Le pays est traversé par de nombreuses ethnies qui fuient soit les trafiquants d’esclaves, soit le despotisme des chefs musulmans.
XIXe s.
L'est du pays est quasiment dépeuplé par les esclavagistes arabes.
1885
en février
Le pasteur anglais Grenfell, agent du roi des Belges Léopold II, reconnaît la rivière Oubangui au niveau du coude où seront fondées les villes de Bangui [Centrafrique] et Zongo [Congo belge/Zaïre].
dans l’année
Rabah est maître d’un territoire correspondant à la moitié orientale de l’actuelle République centrafricaine.
1886
Le Soudanais Rabah Fadlallah se déplace vers le Nord et atteint la vallée du bahr Salamat [sud-est du Tchad] où vivent les Sara et des Arabes tributaires du Ouadaï. Ils se rallient à Rabah qui attaque le Ouadaï, mais est repoussé après une bataille indécise.
1889
mercredi 26 juin
Michel Dolisie crée un poste au coude de l'Oubangui et le nomme Bangui (« Les Rapides » en dialecte local). Dans le même temps, les Belges fondent sur l’autre rive le poste de Zongo.
1890
jeudi 25 septembre
Après avoir remonté le fleuve Congo, l’expédition de l’explorateur français Paul Crampel atteint le site de l’actuelle Bangui [Centrafrique]. Il marche ensuite vers le Dar Kouti.
dans l’année
Rabah occupe et pille le Dar Rounga qu’il réunit au Dar el-Kouti. Il en confie le commandement au sultan Mohammed es-Senoussi, dont la fille épouse Fadel Allah, fils de Rabah.
1891
jeudi 9 avril
L'explorateur français Paul Crampel est assassiné dans une embuscade tendue par les senoussistes (sultan Mohammed es-Senoussi), près de Ndélé. Il avait vingt-sept ans.
dans l’année
Exploration de Fourneau, Poumeyrac, Casimir Maistre. Le pays est membre du Congo français.
L’ingénieur agricole Jean Dybowski fonde sur la rive droite de l’Oubangui le poste de Kémo (transféré à Possel en 1899).
1892
mardi 17 mai
L’explorateur français De Poumeyrac de Masredon est tué et mangé avec 12 Sénégalais et 55 Msakara au village de Banzi, à treize kilomètres de l’embouchure de la rivière Kotto (affluent de l’Oubangui).
jeudi 2 juin
Partie de Bordeaux le 10 janvier, l’expédition française de Casimir Maistre parvient à Bangui. Elle compte cinq Européens.
mercredi 29 juin
L'expédition de Casimir Maistre quitte le poste de la Kémo pour s’enfoncer dans les régions inexplorées de l’actuelle Centrafrique.
dimanche 21 août
Le chef africain Kandia signe à Bogadou un traité de protectorat avec l’explorateur français Casimir Maistre.
1894
jeudi 15 mars
Le tracé de la frontière entre les colonies françaises d’Afrique équatoriale (Congo et Oubangui Chari) et allemande du Cameroun est fixé par l’accord conclu ce jour entre Paris et Berlin.
dans l‘année
Arrivée des premiers missionnaires chrétiens.
1899
Le poste de Kémo, fondé en 1891, est transféré à l’emplacement de l‘actuelle ville de Possel.
1900
Sur la rive droite de l’Oubangui, le poste de Kémo est renomé Fort-de-Possel.
1901
Création d'un impôt indigène.
1903
mardi 29 décembre
Création du territoire de l'Oubangui.
1906
dimanche 11 février
Fort-de-Possel [aujourd’hui Possel] devient le chef-lieu de la colonie française d’Oubangui-Chari-Tchad.
mardi 11 décembre
Le chef-lieu de la colonie d’Oubangui-Chari-Tchad est transféré de Fort-de-Possel à Bangui.
1909
samedi 8 mai
Création de la préfecture apostolique catholique d’Oubangui-Chari [aujourd’hui archevêché de Bangui].
dans l’année
Insurrection contre l'impôt et le travail forcé.
1910
samedi 15 janvier
Création de l’Afrique-équatoriale française (AEF), qui regroupe le Tchad, l’Oubangui-Chari [Centrafrique], le Moyen-Congo [Congo] et le Gabon. Le gouverneur général siège à Brazzaville.
1911
samedi 4 novembre
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Alfred von Kiderlen-Waechter, et l’ambassadeur de France en Allemagne, Jules Cambon, ont signé à Berlin le traité mettant fin à la crise d’Agadir : en échange d'une partie du Congo français et de l’ouest de l’Oubangui-Chari [Centrafrique], intégrés au Cameroun allemand (Neukamerun), l'Allemagne renonce à ses revendications sur l’Afrique du Nord reconnaissant ainsi à la France le droit de faire prévaloir ses intérêts au Maroc, partagé entre les Français et les Espagnols. L’Allemagne a cédé une petite partie du nord du Cameroun au profit du Tchad (les territoires cédés par la France seront réintégrés à ses colonies durant la Première Guerre mondiale).
1919
Suite à la défaite allemande durant la Grande Guerre, l’ouest de l’Oubangui-Chari redevient français.
1927
dimanche 13 novembre
Le père du jeune Jean-Bédel Bokassa (six ans), Mindogon Mgboundoulou, est battu à mort pour avoir libéré des personnes détenues par la Compagnie forestière de la Sangha-Oubanghui ; la mère de Bokassa, Marie Yokowo, se suicidera la semaine suivante.
1928
lundi 25 juin
Début de la guerre du Kongo-wara en AEF, qui éclate dans le village de Nahing (entre Bouar et Baboua, en Oubangui-Chari [Centrafrique]) puis se répand dans les confins orientaux du Cameroun. Après avoir instauré le kongo-wara (« manche du couteau », cérémonie censée rendre les guerriers invulnérables aux balles), le guérisseur et prophète Karnou déclenche la lutte armée contre la domination française (durera jusqu’en 1932).
mardi 11 décembre
Les forces françaises s’emparent par les armes du village de Nahing, d’où est partie la guerre du Kongo-wara. Le prophète et féticheur Karnou est tué dans les combats (mais le conflit se poursuit).
dans l’année
Insurrection contre l'impôt et le travail forcé.
1932
Fin de la guerre du Kongo-wara en Afrique équatoriale française.
1937
jeudi 2 décembre
La préfecture apostolique catholique d’Oubangui-Chari, créée en 1909, est érigée en vicariat apostolique [aujourd’hui archevêché de Bangui].
1939
dimanche 3 septembre
La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne. Ce même jour, Pierre Boisson succède à Léon Solomiac comme gouverneur de l’Afrique équatoriale française.
1940
mardi 28 mai
La préfecture apostolique catholique d’Oubangui-Chari change de nom pour devenir la préfecture de Bangui [aujourd’hui archevêché].
mercredi 17 juillet
Louis Husson est nommé gouverneur intérimaire de l’AEF. Il succède à Pierre Boisson, devenu gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF).
en septembre
La garnison française d'Oubangui-Chari refuse de se rallier à la France libre.
lundi 30 septembre
L'Oubangui se rallie finalement sans combat à la France libre (son bataillon de tireurs s'illustrera notamment à Bir Hakeim).
1945
mercredi 26 décembre
Alors qu’il préparait son retour en Indochine, l’ancien empereur d’Annam Duy Tân a trouvé la mort dans un accident d’avion près de Mbaïki, dans la colonie française d’Oubangui [aujourd’hui République centrafricaine]. Agé de 46 ans, il était monté sur le trône annamite en 1907 avant d’être déposé par les Français en 1916.
1946
Abolition du travail forcé.
1948
vendredi 26 mars
Bernard Cornut-Gentille succède à Jean Louis Marie André Soucadaux comme gouverneur général de l’Afrique équatoriale française.
1949
mercredi 28 septembre
Barthélemy Boganda fonde à Bangui le Mouvement pour l’évolution sociale de l’Afrique noire (MESAN).
1951
vendredi 21 septembre
Paul Louis Gabriel Chauvet succède à Bernard Cornut-Gentille comme gouverneur de l’Afrique équatoriale française.
vendredi 19 octobre
Aimé Grimald remplace Pierre Raynier comme gouverneur de l’Oubangui-Chari.
1954
mercredi 31 mars
Aimé Grimald quitte ses fonctions de gouverneur de l’Oubangui-Chari. Louis Sanmarco assure l’intérim.
1955
mercredi 14 septembre
La préfecture apostolique d’Oubangui-Chari est érigée en archevêché, avec Mgr Joseph Cucherousset comme premier archevêque.
1957
du vendredi 11 au dimanche 13 janvier
Les représentants de neuf sections africaines de la SFIO (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée, Niger, Oubangui-Chari [Centrafrique], Sénégal, Soudan français [Mali], Tchad) se réunissent à Conakry, en Guinée pour fonder le Mouvement socialiste africain (MSA).
du samedi 9 au dimanche 10 février
La première réunion du comité dirigeant du MSA se réunit à Dakar.
1958
mercredi 26 mars
A Paris, le Mouvement socialiste africain (MSA) et la Convention africaine (CA), tous deux fondés en 1957, acceptent de fusionner pour donner naissance au Parti du regroupement africain.
lundi 1er décembre
Avec l’accord du président français, Barthélemy Boganda proclame la République autonome en Oubangui-Chari, dont il devient le premier président du gouvernement.
1959
dimanche 29 mars
Le président du gouvernement centrafricain Barthélemy Boganda a trouvé la mort dans l’accident d’un avion français à Boukpayanga. En pleine campagne électorale, il se rendait à Berbérati pour y présider une cérémonie au cours de laquelle sont présentés les nouvelles institutions et le nouveau drapeau. Il avait 48 ans. Aucun des neuf occupants n’a survécu au crash. Très vite, des rumeurs d’attentats vont apparaître, mettant notamment en cause David Dacko.
lundi 30 mars
Abel Goumba devient président du gouvernement centrafricain.
vendredi 3 avril
Une foule immense se presse aux obsèques de Barthélemy Boganda organisées en la cathédrale Notre-Dame de Bangui. Le soir même, il est inhumé dans son village natal de Bobangui.
jeudi 30 avril
David Dacko (ancien instituteur de l'ethnie M'baka) succède comme président à du gouvernement à Abel Goumba.
mardi 23 juin
La Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon et le Tchad signent à Brazzaville un traité créant l’Union douanière équatoriale (UDE).
Apparition de la culture Tazunu dans le nord-ouest de l’actuelle Centrafrique : passage des chasseurs-cueilleurs à l’agriculture, marqué par l’érection de mégalithes.
jusqu'au XIXe s.
Le territoire de l’actuelle Centrafrique est une zone de passage ravagée par la traite des noirs.
1844
Le pays est traversé par de nombreuses ethnies qui fuient soit les trafiquants d’esclaves, soit le despotisme des chefs musulmans.
XIXe s.
L'est du pays est quasiment dépeuplé par les esclavagistes arabes.
1885
en février
Le pasteur anglais Grenfell, agent du roi des Belges Léopold II, reconnaît la rivière Oubangui au niveau du coude où seront fondées les villes de Bangui [Centrafrique] et Zongo [Congo belge/Zaïre].
dans l’année
Rabah est maître d’un territoire correspondant à la moitié orientale de l’actuelle République centrafricaine.
1886
Le Soudanais Rabah Fadlallah se déplace vers le Nord et atteint la vallée du bahr Salamat [sud-est du Tchad] où vivent les Sara et des Arabes tributaires du Ouadaï. Ils se rallient à Rabah qui attaque le Ouadaï, mais est repoussé après une bataille indécise.
1889
mercredi 26 juin
Michel Dolisie crée un poste au coude de l'Oubangui et le nomme Bangui (« Les Rapides » en dialecte local). Dans le même temps, les Belges fondent sur l’autre rive le poste de Zongo.
1890
jeudi 25 septembre
Après avoir remonté le fleuve Congo, l’expédition de l’explorateur français Paul Crampel atteint le site de l’actuelle Bangui [Centrafrique]. Il marche ensuite vers le Dar Kouti.
dans l’année
Rabah occupe et pille le Dar Rounga qu’il réunit au Dar el-Kouti. Il en confie le commandement au sultan Mohammed es-Senoussi, dont la fille épouse Fadel Allah, fils de Rabah.
1891
jeudi 9 avril
L'explorateur français Paul Crampel est assassiné dans une embuscade tendue par les senoussistes (sultan Mohammed es-Senoussi), près de Ndélé. Il avait vingt-sept ans.
dans l’année
Exploration de Fourneau, Poumeyrac, Casimir Maistre. Le pays est membre du Congo français.
L’ingénieur agricole Jean Dybowski fonde sur la rive droite de l’Oubangui le poste de Kémo (transféré à Possel en 1899).
1892
mardi 17 mai
L’explorateur français De Poumeyrac de Masredon est tué et mangé avec 12 Sénégalais et 55 Msakara au village de Banzi, à treize kilomètres de l’embouchure de la rivière Kotto (affluent de l’Oubangui).
jeudi 2 juin
Partie de Bordeaux le 10 janvier, l’expédition française de Casimir Maistre parvient à Bangui. Elle compte cinq Européens.
mercredi 29 juin
L'expédition de Casimir Maistre quitte le poste de la Kémo pour s’enfoncer dans les régions inexplorées de l’actuelle Centrafrique.
dimanche 21 août
Le chef africain Kandia signe à Bogadou un traité de protectorat avec l’explorateur français Casimir Maistre.
1894
jeudi 15 mars
Le tracé de la frontière entre les colonies françaises d’Afrique équatoriale (Congo et Oubangui Chari) et allemande du Cameroun est fixé par l’accord conclu ce jour entre Paris et Berlin.
dans l‘année
Arrivée des premiers missionnaires chrétiens.
1899
Le poste de Kémo, fondé en 1891, est transféré à l’emplacement de l‘actuelle ville de Possel.
1900
Sur la rive droite de l’Oubangui, le poste de Kémo est renomé Fort-de-Possel.
1901
Création d'un impôt indigène.
1903
mardi 29 décembre
Création du territoire de l'Oubangui.
1906
dimanche 11 février
Fort-de-Possel [aujourd’hui Possel] devient le chef-lieu de la colonie française d’Oubangui-Chari-Tchad.
mardi 11 décembre
Le chef-lieu de la colonie d’Oubangui-Chari-Tchad est transféré de Fort-de-Possel à Bangui.
1909
samedi 8 mai
Création de la préfecture apostolique catholique d’Oubangui-Chari [aujourd’hui archevêché de Bangui].
dans l’année
Insurrection contre l'impôt et le travail forcé.
1910
samedi 15 janvier
Création de l’Afrique-équatoriale française (AEF), qui regroupe le Tchad, l’Oubangui-Chari [Centrafrique], le Moyen-Congo [Congo] et le Gabon. Le gouverneur général siège à Brazzaville.
1911
samedi 4 novembre
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Alfred von Kiderlen-Waechter, et l’ambassadeur de France en Allemagne, Jules Cambon, ont signé à Berlin le traité mettant fin à la crise d’Agadir : en échange d'une partie du Congo français et de l’ouest de l’Oubangui-Chari [Centrafrique], intégrés au Cameroun allemand (Neukamerun), l'Allemagne renonce à ses revendications sur l’Afrique du Nord reconnaissant ainsi à la France le droit de faire prévaloir ses intérêts au Maroc, partagé entre les Français et les Espagnols. L’Allemagne a cédé une petite partie du nord du Cameroun au profit du Tchad (les territoires cédés par la France seront réintégrés à ses colonies durant la Première Guerre mondiale).
1919
Suite à la défaite allemande durant la Grande Guerre, l’ouest de l’Oubangui-Chari redevient français.
1927
dimanche 13 novembre
Le père du jeune Jean-Bédel Bokassa (six ans), Mindogon Mgboundoulou, est battu à mort pour avoir libéré des personnes détenues par la Compagnie forestière de la Sangha-Oubanghui ; la mère de Bokassa, Marie Yokowo, se suicidera la semaine suivante.
1928
lundi 25 juin
Début de la guerre du Kongo-wara en AEF, qui éclate dans le village de Nahing (entre Bouar et Baboua, en Oubangui-Chari [Centrafrique]) puis se répand dans les confins orientaux du Cameroun. Après avoir instauré le kongo-wara (« manche du couteau », cérémonie censée rendre les guerriers invulnérables aux balles), le guérisseur et prophète Karnou déclenche la lutte armée contre la domination française (durera jusqu’en 1932).
mardi 11 décembre
Les forces françaises s’emparent par les armes du village de Nahing, d’où est partie la guerre du Kongo-wara. Le prophète et féticheur Karnou est tué dans les combats (mais le conflit se poursuit).
dans l’année
Insurrection contre l'impôt et le travail forcé.
1932
Fin de la guerre du Kongo-wara en Afrique équatoriale française.
1937
jeudi 2 décembre
La préfecture apostolique catholique d’Oubangui-Chari, créée en 1909, est érigée en vicariat apostolique [aujourd’hui archevêché de Bangui].
1939
dimanche 3 septembre
La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne. Ce même jour, Pierre Boisson succède à Léon Solomiac comme gouverneur de l’Afrique équatoriale française.
1940
mardi 28 mai
La préfecture apostolique catholique d’Oubangui-Chari change de nom pour devenir la préfecture de Bangui [aujourd’hui archevêché].
mercredi 17 juillet
Louis Husson est nommé gouverneur intérimaire de l’AEF. Il succède à Pierre Boisson, devenu gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF).
en septembre
La garnison française d'Oubangui-Chari refuse de se rallier à la France libre.
lundi 30 septembre
L'Oubangui se rallie finalement sans combat à la France libre (son bataillon de tireurs s'illustrera notamment à Bir Hakeim).
1945
mercredi 26 décembre
Alors qu’il préparait son retour en Indochine, l’ancien empereur d’Annam Duy Tân a trouvé la mort dans un accident d’avion près de Mbaïki, dans la colonie française d’Oubangui [aujourd’hui République centrafricaine]. Agé de 46 ans, il était monté sur le trône annamite en 1907 avant d’être déposé par les Français en 1916.
1946
Abolition du travail forcé.
1948
vendredi 26 mars
Bernard Cornut-Gentille succède à Jean Louis Marie André Soucadaux comme gouverneur général de l’Afrique équatoriale française.
1949
mercredi 28 septembre
Barthélemy Boganda fonde à Bangui le Mouvement pour l’évolution sociale de l’Afrique noire (MESAN).
1951
vendredi 21 septembre
Paul Louis Gabriel Chauvet succède à Bernard Cornut-Gentille comme gouverneur de l’Afrique équatoriale française.
vendredi 19 octobre
Aimé Grimald remplace Pierre Raynier comme gouverneur de l’Oubangui-Chari.
1954
mercredi 31 mars
Aimé Grimald quitte ses fonctions de gouverneur de l’Oubangui-Chari. Louis Sanmarco assure l’intérim.
1955
mercredi 14 septembre
La préfecture apostolique d’Oubangui-Chari est érigée en archevêché, avec Mgr Joseph Cucherousset comme premier archevêque.
1957
du vendredi 11 au dimanche 13 janvier
Les représentants de neuf sections africaines de la SFIO (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée, Niger, Oubangui-Chari [Centrafrique], Sénégal, Soudan français [Mali], Tchad) se réunissent à Conakry, en Guinée pour fonder le Mouvement socialiste africain (MSA).
du samedi 9 au dimanche 10 février
La première réunion du comité dirigeant du MSA se réunit à Dakar.
1958
mercredi 26 mars
A Paris, le Mouvement socialiste africain (MSA) et la Convention africaine (CA), tous deux fondés en 1957, acceptent de fusionner pour donner naissance au Parti du regroupement africain.
lundi 1er décembre
Avec l’accord du président français, Barthélemy Boganda proclame la République autonome en Oubangui-Chari, dont il devient le premier président du gouvernement.
1959
dimanche 29 mars
Le président du gouvernement centrafricain Barthélemy Boganda a trouvé la mort dans l’accident d’un avion français à Boukpayanga. En pleine campagne électorale, il se rendait à Berbérati pour y présider une cérémonie au cours de laquelle sont présentés les nouvelles institutions et le nouveau drapeau. Il avait 48 ans. Aucun des neuf occupants n’a survécu au crash. Très vite, des rumeurs d’attentats vont apparaître, mettant notamment en cause David Dacko.
lundi 30 mars
Abel Goumba devient président du gouvernement centrafricain.
vendredi 3 avril
Une foule immense se presse aux obsèques de Barthélemy Boganda organisées en la cathédrale Notre-Dame de Bangui. Le soir même, il est inhumé dans son village natal de Bobangui.
jeudi 30 avril
David Dacko (ancien instituteur de l'ethnie M'baka) succède comme président à du gouvernement à Abel Goumba.
mardi 23 juin
La Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon et le Tchad signent à Brazzaville un traité créant l’Union douanière équatoriale (UDE).
La Centrafrique des origines à 1959 |