Mayotte
entre le VIIe et le IXe s.
Premières installations humaines (probablement des Swahilis).
XIIIe s.
Mayotte sous la domination de chefs musulmans, les Fani.
vers 1470
Installation d’un sultanat shirazi, d’origine perse.
1503
Une escadre portugaise mentionne pour la première fois l’île de Mayotte (baptisée « île du Saint-Esprit » en 1507).
1521
L’amiral et cartographe turc ottoman Piri Reis visite Mayotte.
1527
L’île de Mayotte est reconnue et cartographiée par le Portugais Diego Ribeiro.
1538
La construction de la mosquée de Tsingoni est achevée.
XVIIIe s.
Tentatives de conquête par le sultan d’Anjouan.
entre 1795 et 1820
Les raids des pirates malgaches entraînent le dépeuplement de l’île.
1831
L’île est conquise par le roi sakalave Adriantsoly de Madagascar.
1832
Adriantsoly remplace le dernier sultan shirazien de Mayotte.
1841
dimanche 25 avril
Le roi malgache Adrian-Tsouli vent l’île à la France contre une rente annuelle de 1 000 piastres (5 000 francs) et l'éducation de ses enfants aux frais du gouvernement français de La Réunion.
1843
jeudi 16 février
Traité ratifié par la France. De Mayotte, l'influence française s'étend aux trois autres îles de la colonie (administrée à partir de Dzaoudzi, chef-lieu de l'archipel).
1846
en juillet
Louis-Philippe Ier proclame l’abolition de l’esclavage dans les domaines royaux de la Martinique, de la Guadeloupe et de l’île de Mayotte.
1886
Les trois autres îles des Comores deviennent un protectorat français, Mayotte reste une colonie.
1898
Cyclone.
1908
jeudi 9 avril
Mayotte et les trois autres îles de l’archipel sont rattachées au gouvernement général de Madagascar.
1912
jeudi 25 juillet
Loi transformant les protectorats en colonies.
1920
Cyclone.
1942
jeudi 2 juillet
Des forces britanniques occupent l’île française de Mayotte, dans l’archipel des Comores.
1947
Autonomie administrative pour les Comores, avec Dzaoudzi comme chef-lieu.
1950
Cyclone.
1958
Référendum : l’Assemblée territoriale des Comores choisit le statut de Territoire d'Outre-Mer, mais, à Mayotte, 85 % sont pour celui de Département d'Outre-Mer (raisons : rancœurs contre les anciens sultans d'Anjouan ; hostilité entre Sakalaves et Arabes comoriens).
1962
Moroni remplace Dzaoudzi comme chef-lieu de l'archipel.
Cyclone.
1968
Loi élargissant le régime de l'autonomie interne des Comores ; Moroni devient capitale, les Mahorais contestent cette décision.
1974
dimanche 22 décembre
Référendum sur l'indépendance des Comores : 94,56 % de « oui ». Les îles de Grande Comore, Anjouan et Mohéli se sont prononcés majoritairement pour l’indépendance, mais Mayotte a voté « non » à 63,82 %.
1975
dimanche 6 juillet
Ahmed Abdallah et l’Assemblée territoriale des Comores proclame de façon unilatérale l'indépendance de l’archipel. Mais les élus de Mayotte déclarent cette décision comme illégale.
vendredi 21 novembre
Echec de la « marche verte » des Comoriens (165 personnes) sur Mayotte.
samedi 13 décembre
Loi française reconnaissant l'indépendance des trois îles des Comores et qui prévoit deux nouvelles consultations au sujet de Mayotte.
dans l’année
Cyclone.
1976
dimanche 8 février
Référendum à Mayotte : 99,4 % des électeurs mahorais se déclarent en faveur du maintien de l’île au sein de la République française.
dimanche 11 avril
97,46 % des électeurs mahorais réclament lors d’un vote la départementalisation de leur île.
jeudi 21 octobre
Par 102 voix contre 1 (et 28 abstentions), l’Assemblée générale des Nations unies condamne la politique menée par la France à Mayotte.
vendredi 24 décembre
Mayotte devient une collectivité territoriale de la République française.
samedi 27 décembre
Statut original évolutif : après trois ans, le conseil général de Mayotte pourra demander une consultation pour un statut définitif.
1977
Younoussa Bamana devient président du conseil général.
1978
Fondation du Parti pour le rassemblement des Mahorais.
Younoussa Bamana (UDF) devient le premier député élu de Mayotte.
Cyclone.
1979
samedi 22 décembre
Loi prorogeant de cinq ans le statut de 1976.
1981
dimanche 14 juin
Elections législatives : 48,68 % d'abstentions. PS 72,91 %, UDF-RPR 16,33 %. Un élu MRG.
1982
jeudi 2 décembre
Résolution de l'ONU sur le retour de Mayotte aux Comores : 110 voix contre une (France) et 22 abstentions.
1984
mardi 10 avril
Le cyclone tropical Kamisy a frappé violemment l’île de Mayotte avec des vents dépassant les 160 km/h. On déplore un mort et des dizaines de blessés. Les dégâts sont très importants : 135 millions de Francs (soit plus que le budget annuel du territoire [120 millions]).
mercredi 19 décembre
Conseil des ministres à Paris : le gouvernement français a adopté un projet de loi sur le statut de Mayotte, dont la population dira par référendum si elle veut toujours rester française, à une date et à des modalités qu’il reste encore à fixer par le Parlement.
dans l’année
Fondation de l'Association pour une Mayotte française.
1985
vendredi 5 avril
Ouverture au Moule, en Guadeloupe, de la « Conférence des dernières colonies françaises », qui réunit des représentants des indépendantistes de presque tous les départements et territoires d’outre-mer (à l’exception de ceux de la Polynésie française). Cette réunion est vivement contestée par l’opposition de droite qui estime que l’autoriser c’est encourager les thèses indépendantistes.
dimanche 7 avril
Clôture du sommet des indépendantistes en Guadeloupe : condamnant l’action du gouvernement français dans les départements et territoires d’Outre-Mer, ils appellent à la fin du colonialisme français. Afin de maintenir le contact entre eux, ils ont décidé de mettre en place une structure de coordination et d’information.
1986
dimanche 16 mars
Elections législatives : 20,23 % d'abstentions. UDF-CDS 64,55 % (un élu, Henry Jean-Baptiste, d’origine martiniquaise), RPR 33,98 %, extrême gauche 0,02 %.
dimanche 19 octobre
Poursuivant sa tournée dans l’océan Indien, le Premier ministre français Jacques Chirac est arrivé à Mayotte où il a assuré que l’île restera française tant qu’elle le souhaitera. Il s’est ensuite rendu aux Comores. A Moroni, il a souhaité le renforcement de l’amitié entre les Français et les Comoriens.
samedi 20 décembre
Inauguration de la télévision.
1987
en janvier
Passage d’un cyclone.
samedi 28 mars
Convention de développement pour Mayotte.
1988
dimanche 5 juin
Elections législatives : 34,7 % d'abstentions. UDF-CDS 58,2 % (un élu), RPR 38,31 %, FN 1,41 %, divers droite 1,09 %, extrême gauche 0,97 %.
1991
dimanche 10 et dimanche 17 mars
Elections cantonales partielles : défaite de Younoussa Bamana, président du conseil général depuis 1977.
1993
mardi 9 mars
Jean-Jacques Debacq devient préfet de Mayotte.
1994
lundi 17 janvier
Jean-Jacques Debacq n’est plus préfet de Mayotte.
mardi 6 décembre
L’Assemblée générale de l'ONU rappelle dans une résolution que l’île de Mayotte appartient à l’Etat des Comores.
1998
jeudi 6 août
L’île de Mayotte n’est pas la bienvenue aux Jeux de l’océan indien, qui commencent le 8 août à la Réunion. Le gouvernement des Comores a mis son veto à la participation de ses athlètes au prétexte que Mayotte a choisi, il y a vingt-deux ans, de rester française.
1999
samedi 10 juillet
Conseiller du Premier ministre pour l’outre-mer, Marc Vizy a annoncé à Mamoudzou que le gouvernement français a pour objectif d’organiser une consultation sur le statut de Mayotte, d’ici à quelques mois, sur la base d’un document élaboré en lien avec les élus mahorais et le Parlement français.
2000
dimanche 2 juillet
Référendum à Mayotte. Les électeurs se prononcent à 72 % en faveur d’un nouveau statut intérimaire : création d’un conseil général (avec un président) qui décidera quelles lois françaises il souhaite appliquer.
2007
nuit du samedi 21 au dimanche 22 juillet
Une barque transportant « de vingt-cinq à trente-sept » clandestins en provenance des Comores a fait naufrage au large de Mayotte.
lundi 13 août
Une embarcation transportant des immigrés clandestins en provenance des Comores a chaviré dans la matinée près de Mayotte, faisant dix-sept morts, dont huit enfants, et dix-neuf disparus.
2008
vendredi 22 février
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi a rouvert un débat brûlant sur le droit du sol, en envisageant la suspension exceptionnelle de son application à Mayotte, collectivité ultramarine où l'immigration clandestine est un problème majeur.
mercredi 26 mars
L'ex-président renversé de l'île comorienne d'Anjouan, le colonel Mohamed Bacar, est arrivé dans l'île de Mayotte. Il a demandé le droit d'asile à la France.
jeudi 27 mars
Des manifestations d'Anjouanais se sont multipliées à Mayotte contre la présence de Mohamed Bacar. Des Mahorais (habitants de Mayotte) et des métropolitains habitant à Mayotte ont été pris à partie par des Anjouanais. Des voitures ont été brûlées et des habitants ont été blessés. Bacar a été transféré à l'aéroport de Mayotte, Pamandzi.
vendredi 18 avril
Les conseillers généraux de Mayotte ont adopté à l’unanimité une résolution invitant le gouvernement français à transformer la collectivité en département d’outre-mer.
2009
dimanche 29 mars
Référendum : 95,2 % des suffrages exprimés (57 % des électeurs) confirment le maintien de l’île de Mayotte dans la République française. L’abstention était forte (38,63 %).
Premières installations humaines (probablement des Swahilis).
XIIIe s.
Mayotte sous la domination de chefs musulmans, les Fani.
vers 1470
Installation d’un sultanat shirazi, d’origine perse.
1503
Une escadre portugaise mentionne pour la première fois l’île de Mayotte (baptisée « île du Saint-Esprit » en 1507).
1521
L’amiral et cartographe turc ottoman Piri Reis visite Mayotte.
1527
L’île de Mayotte est reconnue et cartographiée par le Portugais Diego Ribeiro.
1538
La construction de la mosquée de Tsingoni est achevée.
XVIIIe s.
Tentatives de conquête par le sultan d’Anjouan.
entre 1795 et 1820
Les raids des pirates malgaches entraînent le dépeuplement de l’île.
1831
L’île est conquise par le roi sakalave Adriantsoly de Madagascar.
1832
Adriantsoly remplace le dernier sultan shirazien de Mayotte.
1841
dimanche 25 avril
Le roi malgache Adrian-Tsouli vent l’île à la France contre une rente annuelle de 1 000 piastres (5 000 francs) et l'éducation de ses enfants aux frais du gouvernement français de La Réunion.
1843
jeudi 16 février
Traité ratifié par la France. De Mayotte, l'influence française s'étend aux trois autres îles de la colonie (administrée à partir de Dzaoudzi, chef-lieu de l'archipel).
1846
en juillet
Louis-Philippe Ier proclame l’abolition de l’esclavage dans les domaines royaux de la Martinique, de la Guadeloupe et de l’île de Mayotte.
1886
Les trois autres îles des Comores deviennent un protectorat français, Mayotte reste une colonie.
1898
Cyclone.
1908
jeudi 9 avril
Mayotte et les trois autres îles de l’archipel sont rattachées au gouvernement général de Madagascar.
1912
jeudi 25 juillet
Loi transformant les protectorats en colonies.
1920
Cyclone.
1942
jeudi 2 juillet
Des forces britanniques occupent l’île française de Mayotte, dans l’archipel des Comores.
1947
Autonomie administrative pour les Comores, avec Dzaoudzi comme chef-lieu.
1950
Cyclone.
1958
Référendum : l’Assemblée territoriale des Comores choisit le statut de Territoire d'Outre-Mer, mais, à Mayotte, 85 % sont pour celui de Département d'Outre-Mer (raisons : rancœurs contre les anciens sultans d'Anjouan ; hostilité entre Sakalaves et Arabes comoriens).
1962
Moroni remplace Dzaoudzi comme chef-lieu de l'archipel.
Cyclone.
1968
Loi élargissant le régime de l'autonomie interne des Comores ; Moroni devient capitale, les Mahorais contestent cette décision.
1974
dimanche 22 décembre
Référendum sur l'indépendance des Comores : 94,56 % de « oui ». Les îles de Grande Comore, Anjouan et Mohéli se sont prononcés majoritairement pour l’indépendance, mais Mayotte a voté « non » à 63,82 %.
1975
dimanche 6 juillet
Ahmed Abdallah et l’Assemblée territoriale des Comores proclame de façon unilatérale l'indépendance de l’archipel. Mais les élus de Mayotte déclarent cette décision comme illégale.
vendredi 21 novembre
Echec de la « marche verte » des Comoriens (165 personnes) sur Mayotte.
samedi 13 décembre
Loi française reconnaissant l'indépendance des trois îles des Comores et qui prévoit deux nouvelles consultations au sujet de Mayotte.
dans l’année
Cyclone.
1976
dimanche 8 février
Référendum à Mayotte : 99,4 % des électeurs mahorais se déclarent en faveur du maintien de l’île au sein de la République française.
dimanche 11 avril
97,46 % des électeurs mahorais réclament lors d’un vote la départementalisation de leur île.
jeudi 21 octobre
Par 102 voix contre 1 (et 28 abstentions), l’Assemblée générale des Nations unies condamne la politique menée par la France à Mayotte.
vendredi 24 décembre
Mayotte devient une collectivité territoriale de la République française.
samedi 27 décembre
Statut original évolutif : après trois ans, le conseil général de Mayotte pourra demander une consultation pour un statut définitif.
1977
Younoussa Bamana devient président du conseil général.
1978
Fondation du Parti pour le rassemblement des Mahorais.
Younoussa Bamana (UDF) devient le premier député élu de Mayotte.
Cyclone.
1979
samedi 22 décembre
Loi prorogeant de cinq ans le statut de 1976.
1981
dimanche 14 juin
Elections législatives : 48,68 % d'abstentions. PS 72,91 %, UDF-RPR 16,33 %. Un élu MRG.
1982
jeudi 2 décembre
Résolution de l'ONU sur le retour de Mayotte aux Comores : 110 voix contre une (France) et 22 abstentions.
1984
mardi 10 avril
Le cyclone tropical Kamisy a frappé violemment l’île de Mayotte avec des vents dépassant les 160 km/h. On déplore un mort et des dizaines de blessés. Les dégâts sont très importants : 135 millions de Francs (soit plus que le budget annuel du territoire [120 millions]).
mercredi 19 décembre
Conseil des ministres à Paris : le gouvernement français a adopté un projet de loi sur le statut de Mayotte, dont la population dira par référendum si elle veut toujours rester française, à une date et à des modalités qu’il reste encore à fixer par le Parlement.
dans l’année
Fondation de l'Association pour une Mayotte française.
1985
vendredi 5 avril
Ouverture au Moule, en Guadeloupe, de la « Conférence des dernières colonies françaises », qui réunit des représentants des indépendantistes de presque tous les départements et territoires d’outre-mer (à l’exception de ceux de la Polynésie française). Cette réunion est vivement contestée par l’opposition de droite qui estime que l’autoriser c’est encourager les thèses indépendantistes.
dimanche 7 avril
Clôture du sommet des indépendantistes en Guadeloupe : condamnant l’action du gouvernement français dans les départements et territoires d’Outre-Mer, ils appellent à la fin du colonialisme français. Afin de maintenir le contact entre eux, ils ont décidé de mettre en place une structure de coordination et d’information.
1986
dimanche 16 mars
Elections législatives : 20,23 % d'abstentions. UDF-CDS 64,55 % (un élu, Henry Jean-Baptiste, d’origine martiniquaise), RPR 33,98 %, extrême gauche 0,02 %.
dimanche 19 octobre
Poursuivant sa tournée dans l’océan Indien, le Premier ministre français Jacques Chirac est arrivé à Mayotte où il a assuré que l’île restera française tant qu’elle le souhaitera. Il s’est ensuite rendu aux Comores. A Moroni, il a souhaité le renforcement de l’amitié entre les Français et les Comoriens.
samedi 20 décembre
Inauguration de la télévision.
1987
en janvier
Passage d’un cyclone.
samedi 28 mars
Convention de développement pour Mayotte.
1988
dimanche 5 juin
Elections législatives : 34,7 % d'abstentions. UDF-CDS 58,2 % (un élu), RPR 38,31 %, FN 1,41 %, divers droite 1,09 %, extrême gauche 0,97 %.
1991
dimanche 10 et dimanche 17 mars
Elections cantonales partielles : défaite de Younoussa Bamana, président du conseil général depuis 1977.
1993
mardi 9 mars
Jean-Jacques Debacq devient préfet de Mayotte.
1994
lundi 17 janvier
Jean-Jacques Debacq n’est plus préfet de Mayotte.
mardi 6 décembre
L’Assemblée générale de l'ONU rappelle dans une résolution que l’île de Mayotte appartient à l’Etat des Comores.
1998
jeudi 6 août
L’île de Mayotte n’est pas la bienvenue aux Jeux de l’océan indien, qui commencent le 8 août à la Réunion. Le gouvernement des Comores a mis son veto à la participation de ses athlètes au prétexte que Mayotte a choisi, il y a vingt-deux ans, de rester française.
1999
samedi 10 juillet
Conseiller du Premier ministre pour l’outre-mer, Marc Vizy a annoncé à Mamoudzou que le gouvernement français a pour objectif d’organiser une consultation sur le statut de Mayotte, d’ici à quelques mois, sur la base d’un document élaboré en lien avec les élus mahorais et le Parlement français.
2000
dimanche 2 juillet
Référendum à Mayotte. Les électeurs se prononcent à 72 % en faveur d’un nouveau statut intérimaire : création d’un conseil général (avec un président) qui décidera quelles lois françaises il souhaite appliquer.
2007
nuit du samedi 21 au dimanche 22 juillet
Une barque transportant « de vingt-cinq à trente-sept » clandestins en provenance des Comores a fait naufrage au large de Mayotte.
lundi 13 août
Une embarcation transportant des immigrés clandestins en provenance des Comores a chaviré dans la matinée près de Mayotte, faisant dix-sept morts, dont huit enfants, et dix-neuf disparus.
2008
vendredi 22 février
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi a rouvert un débat brûlant sur le droit du sol, en envisageant la suspension exceptionnelle de son application à Mayotte, collectivité ultramarine où l'immigration clandestine est un problème majeur.
mercredi 26 mars
L'ex-président renversé de l'île comorienne d'Anjouan, le colonel Mohamed Bacar, est arrivé dans l'île de Mayotte. Il a demandé le droit d'asile à la France.
jeudi 27 mars
Des manifestations d'Anjouanais se sont multipliées à Mayotte contre la présence de Mohamed Bacar. Des Mahorais (habitants de Mayotte) et des métropolitains habitant à Mayotte ont été pris à partie par des Anjouanais. Des voitures ont été brûlées et des habitants ont été blessés. Bacar a été transféré à l'aéroport de Mayotte, Pamandzi.
vendredi 18 avril
Les conseillers généraux de Mayotte ont adopté à l’unanimité une résolution invitant le gouvernement français à transformer la collectivité en département d’outre-mer.
2009
dimanche 29 mars
Référendum : 95,2 % des suffrages exprimés (57 % des électeurs) confirment le maintien de l’île de Mayotte dans la République française. L’abstention était forte (38,63 %).