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Les Comores de 1990 à 2009

1990

jeudi 18 janvier

Elections présidentielles ; fraudes.

dimanche 11 mars

Elections législatives : victoire du parti de Said Mohamed Djohar (UDZIMA) qui devient président de la République avec 55,02 % des voix devant Mohamed Taki Abdoulkrim (UNDC) qui a recueilli 44,98 %. Abstention de 40 %. Cette élection est contestée par l'opinion.

mercredi 13 juin

Visite du président français François Mitterrand.

vendredi 14 septembre

Le capitaine « Siam » (Jean-Paul Guerrier) est inculpé à Paris.

en octobre

Seevadac, ancien compagnon de Denard, est tué par la police dans l'île d'Anjaran.

1991

samedi 3 août

Ibrahim Ahmed Halidi devient président par intérim.

1992

dimanche 7 juin

Référendum favorable à la nouvelle constitution.

samedi 26 septembre

Putsch manqué dirigé par les deux fils du président Abdallah tué en 1989.

1993

vendredi 1er janvier

Ibrahim Abderamane Halidi (RDR) succède à Mohamed Taki Abdoulkarim (RND) comme Premier ministre.

mercredi 26 mai

Said Ali Mohamed (RDR) remplace Ibrahim Abderamane Halidi (RDR) comme Premier ministre.

vendredi 18 juin

Le président dissout l'Assemblée fédérale.

dimanche 20 juin

Ahmed Ben Cheikh Attoumane (RDR) devient Premier ministre. Il succède à Said Ali Mohamed (RDR).

en septembre

Les Comores deviennent le 22e membre de la Ligue arabe.

lundi 20 décembre

Elections législatives : victoire du camp du président Djohar (21 élus).

1994

dimanche 2 janvier

Mohamed Abdou Madi (RND) succède à Ahmed Ben Cheikh Attoumane (RDR) comme chef du gouvernement.

mardi 11 janvier

Les quatorze Etats africains de la zone franc, réunis à Dakar (Sénégal), ont annoncé une dévaluation de 50 % du franc CFA et de 25 % du franc comorien.

mercredi 12 janvier

Dévaluation de 33 % du franc comorien.

mardi 6 décembre

L’Assemblée générale de l'ONU rappelle dans une résolution que l’île de Mayotte appartient à l’Etat des Comores.

1995

du mercredi 27 au jeudi 28 septembre

Coup d’Etat conduit par le mercenaire français Bob Denard contre le président Djohar.

vendredi 29 septembre

Détention du président Djohar par des mercenaires menés par Bob Denard.

lundi 2 octobre

Les putschistes qui ont destitué le président comorien Djohar ont affirmé qu'ils remettaient le pouvoir aux civils. Ils ont choisi deux opposants au président qu'ils détiennent toujours : Mohamed Taki Abdoulkarim (leader de l'Union Nationale pour la Démocratie aux Comores) et Said Ali Kemal (qui dirige le parti Shuma). Le Premier ministre, réfugié à l'ambassade de France, s'est proclamé de son coté président de la République par intérim en vertu de la constitution.

du mardi 3 au mercredi 4 octobre

Opération « Azalée » : un millier de soldats français ont débarqué ou ont été parachutés sur les Comores. Ils ont pris rapidement les deux aéroports de l'archipel, Moroni et Hahayer et de là ils ont gagné Moroni avec les moyens trouvés sur place. Dans la soirée les soldats français étaient maîtres de l'ensemble des Comores, à l'exception du camp militaire de Kandani (nord de la capitale) où sont retranchés Bob Denard et le capitaine Ayouba Combo. Un premier bilan fait état de quatre « rebelles » tués et de plusieurs blessés, dont deux  journalistes français pris entre deux feux. Le Premier ministre Caabi el Yachourtou Mohamed a annoncé la formation d'un cabinet de douze membres.

jeudi 5 octobre

Bob Denard et vingt-trois de ses mercenaires se rendent aux forces spéciales françaises.

mercredi 1er novembre

Le président Said Mohamed Djohar, qui réside à la Réunion depuis le putsch, a décidé de destituer son Premier ministre Cambi el Yachourtou. Il a chargé un islamiste modéré, Said Ali Mohamed, de former un nouveau gouvernement d'union nationale.

1996

mardi 23 janvier

Le président élu Mohamed Saïd Djohar a été autorisé à rentrer à Moroni. A l'issue de deux jours de tractations à Madagascar, sous l'égide l'OUA, une délégation gouvernementale comorienne et des représentants de Djohar, interdit de séjour dans son pays depuis début octobre, sont parvenus à un accord. Le président en exil a accepté de renoncer « à ses compétences présidentielles » et de ne conserver que « les aspects symboliques du pouvoir » pour rentrer aux Comores. Il a « reconnu le gouvernement d'Union nationale ».
vendredi 26 janvier

Retour du président Djohar au pays.

samedi 16 mars

Mohamed Taki Abdoulkarim, soixante ans, a été élu président de la république fédérale islamique des Comores, lors du deuxième tours du scrutin. Le nouveau président va engager des mesures urgentes : redressement des finances publiques, fin de la corruption, réorganisation de la force publique.

mardi 18 juin

Le président Mohamed Taki Abdoulkarim est en visite officielle à Paris : il a besoin de l'aide de la France pour pouvoir payer les sept mois d'arriérés de salaires que l'Etat comorien doit à ses fonctionnaires.

nuit du samedi 27 au dimanche 28 juillet

Un boutre avec soixante-neuf personnes à bord a fait naufrage au large de l'île de Mohéli : on compte seulement cinq survivants.

dimanche 20 octobre

Référendum constitutionnel. Nouvelle Constitution fortement inspirée par l'Islam. Le président voit ses pouvoirs accrus.

samedi 23 novembre

Un Boeing 767 d'Ethiopian Airlines (vol 961) qui assurait la liaison entre Addis-Abeba et Abidjan (via Nairobi, Brazzaville et Lagos) a été détourné par trois jeunes opposants au régime éthiopien vers les Comores. Menaçant de faire exploser une bombe (qui se révélera une simple bouteille de spiritueux camouflée), ils forcent les pilotes à prendre la direction des Comores. Mais, tombé à court de carburant, l’appareil a du tenter un amerrissage d’urgence à 320 km/h à moins de cinq cents mètres de la côte, en face de l’hôtel Galawa Beach, près de Mitsamiouli (Grande Comore). Des habitants et des touristes (dont des plongeurs) sont immédiatement intervenus pour tenter de sauver les passagers : cinquante-cinq survivants sur les 175 passagers et membres d'équipage. Les trois pirates ont été tués. Parmi les autres victimes on dénombre dix-Neuf Nigérians, seize Ethiopiens, quatorze Indiens, neuf Maliens, neuf Sri-Lankais, huit Kényans, sept Israéliens, cinq Britanniques, etc.

dimanche 1er décembre

Elections législatives : elles ont commencé en retard à la suite de la destruction des urnes dans deux incendies, dans les îles de Ngazidja (la Grande Comore) et de Moili (ex-Mohéli). Quatre dirigeants de l'opposition, dont deux anciens Premiers ministres, ont été arrêtés.

1997

jeudi 2 janvier

​
Formation d’un nouveau gouvernement comorien avec Ahmed Abdou comme Premier ministre.

mardi 28 janvier

Une manifestation d'enseignants a été brutalement réprimée à Moroni. Il y a plusieurs dizaines de blessés. Les patrouilles militaires tenaient la ville dans la soirée.

mardi 18 février

Des émeutes ont éclaté à Mutsamudu, la principale ville de l'île d'Anjouan, où de jeunes manifestants et des syndicalistes ont affronté les forces de l'ordre. Un syndicaliste est entre la vie et la mort. Onze manifestants, dont cinq lycéens, ont été arrêtés. A Moroni, les responsables syndicaux ont décidé de surseoir aux mouvements qui devaient manifester le mécontentement des fonctionnaires, qui n'ont pas été payés depuis onze mois.

mercredi 12 mars

La contestation sociale dégénère en émeutes dans l'île d'Anjouan.

vendredi 14 mars

Au moins 3 000 manifestants ont affronté l'armée dans l'île d'Anjouan. Il y aurait un mort et une douzaine de blessés de part et d’autre.

samedi 15 mars

Les autorités ont imposé un couvre-feu de trois jours dans l’île d’Anjouan.

dimanche 16 mars

La police a arrêté plusieurs notables anjouanais, dont l'ancien député de la circonscription d'Anjouan, Ahmed Fouad et son frère Mohamed Alaoui.

mardi 18 mars

Nouveau remaniement ministériel.

lundi 14 juillet

L’île d’Anjouan est toujours agitée par un mouvement séparatiste, qui a déjà fait plusieurs morts : un capitaine de la gendarmerie comorienne a abattu un vétérinaire de la « coloniale » qui venait de hisser un drapeau français pour lui rendre hommage. L'officier a aussi tué un de ses hommes qui protestait contre cet acte. Immédiatement, des manifestations enflammaient Mutsamudu.

lundi 21 juillet

Des barricades ont été érigées à Mutsamudu, tandis que les trois cent cinquante gendarmes, prudents, se barricadent dans leur caserne au-dessus de la ville.

samedi 26 juillet

Une maison appartenant au Premier ministre comorien a été incendié à Anjouan.

dimanche 27 juillet

Une « Organisation pour l'indépendance d'Anjouan » (Opia) a nommé une inconnue, Fatima Nkiridjouma, à la tête de son « directoire politique ». Les séparatistes exigent le départ des militaires avant toute discussion.

mercredi 30 juillet

Le président Mohamed Taki Abdoulkarim a fait preuve de souplesse en libérant Abdallah Ibrahim, le vieux chef des séparatistes d'Anjouan, arrêté à Moroni. Les jeunes Anjouanais, qui brandissent depuis trois semaines des drapeaux français (Paris dément la rumeur qui prétend que ce sont des hélicoptères français qui ont largué secrètement les drapeaux : « La France respecte l'intégrité de la République fédérale islamique des Comores »), croient dur comme fer au rattachement de leur île à la France. Pour eux, elle a le visage de Mayotte, l'île qui, à moins de soixante-dix kilomètres de chez eux, a choisi en 1975 de rester français. Depuis 1984, plus de 850 Anjouanais sont morts en tentant, sur des embarcations de fortune, d'atteindre le « paradis ».

vendredi 1er août

Le président Mohamed Taki a proposé de donner plus d'autonomie aux différentes îles de son pays.

du samedi 2 au dimanche 3 août

Des drapeaux français ont aussi fait leur apparition dans Moheli.

dimanche 3 août

Des séparatistes anjouanais ont déclaré, unilatéralement, l'indépendance de leur île. Cette déclaration d'indépendance, qui demande à la France d' « entendre les cris de détresse » des Anjouanais, a aussitôt provoqué la réaction d'un porte-parole français : pas question de remettre en cause « l'intégrité territoriale » d'un Etat souverain.

lundi 4 août

Le gouvernement comorien a placé ses soldats et ses miliciens en état d'alerte, prêts à embarquer ou à décoller de l'île Grande Comore à destination de Mutsamudu. Les indépendantistes anjouanais ont profité de la journée pour renforcer les barrages érigés dans les rues, notamment autour de la caserne où sont retranchés 300 hommes de la gendarmerie comorienne. A la demande française, l'Organisation de l'unité africaine a accepté de jouer le rôle de médiateur. Dans la soirée, un communiqué de la présidence comorienne appelle à « la discussion et la concertation ».

mardi 5 août

Les séparatistes ont « élu » président leur chef Abdallah Ibrahim, professeur d'école coranique. Il a réussi à mettre d'accord les chefs des multiples factions ainsi que ceux des villages et des tribus de l'île d'Anjouan. Les chefs séparatistes ont aussi « élu » une vice-présidente Fatima Mkiradjouma et un cabinet de treize coordinateurs. Quant aux vraies élections, elles se tiendront « avant la fin de l'année pour permettre au peuple de décider librement de son avenir ». Une cellule de crise du gouvernement comorien tente d'établir le contact avec les indépendantistes. L'extension de la contagion séparatiste n'a rien de rassurant : dans l'après-midi, des barricades sont apparues sur Mohéli.

jeudi 7 août

Les curieuses rotations d'un hélicoptère de l'armée comorienne ont alimenté sur l'île d'Anjouan les rumeurs d'une intervention imminente des troupes venues de la Grande Comore. Les chefs séparatistes ont appelé la population à renforcer les barricades dans la « capitale » Mutsamudu. Le président anjouanais Ibrahim Abdallah attend maintenant la visite du médiateur dépêché par l'OUA, l'Ivoirien Pierre Yere.

samedi 9 août

La tension est vive à Anjouan, où des rumeurs parlent de débarquement gouvernemental imminent et de mercenaires sud-africains.

dimanche 10 août

Retour au calme à Anjouan ; l'aéroport de Mutsamudu a même été rouvert.

lundi 11 août

Les sécessionnistes comoriens de Mohéli ont élu un ancien officier, Saïd Mohamed Souef, à la « présidence » de leur île, la deuxième de l'archipel à se proclamer indépendante en l'espace de dix jours. « Notre île a été continuellement exploitée et privée de sa richesse en faveur de la Grande Comore, a lancé Souef à la foule. Nous prenons aujourd'hui notre destin en main ».

mardi 12 août

Le médiateur de l'OUA, Pierre Yéré, juge « irréaliste et totalement inacceptable » la sécession de l'île d'Anjouan. Il l'a dit au « président » anjouanais Abdallah Ibrahim, qui n'a pas apprécié. Il a cependant accepté, dans la soirée, d'entamer des négociations avec les autorités de la Grande Comore. Le médiateur de l'OUA est désormais attendu demain à Mohéli.

samedi 16 août

Le médiateur africain Pierre Yéré a annoncé que le gouvernement comorien et les séparatistes des îles Mohéli et Anjouan ont accepté d'ouvrir des négociations, « en terrain neutre », « dans les deux à trois semaines ». La conférence intercomorienne s'annonce pourtant difficile. Le « président » anjouanais exige toujours, au préalable, le départ des trois cent cinquante gendarmes stationnés dans son île. Pierre Yéré affirme avoir « obtenu l'assurance qu'ils seraient retirés le plus tôt possible ». Convaincu que la pauvreté est à l'origine de la crise, il a aussi lancé un appel à l'Occident.

jeudi 21 août

Près de trois cents manifestants séparatistes ont saccagé la préfecture de Fomboni, principale ville de Mohéli. Ils réclamaient le départ du gouverneur avant une intervention musclée des forces de sécurité comoriennes.

mercredi 27 août

Les militaires comoriens, envoyés en renfort dans l'île d'Anjouan pendant les troubles de juillet, sont repartis pour la Grande Comore. Seul reste désormais le contingent « normal » de deux cents gendarmes. Les séparatistes anjouanais avaient réclamé le départ des renforts comme préalable à la conférence de réconciliation, qui doit s'ouvrir en Ethiopie le 10 septembre.

jeudi 28 août

L'armée comorienne a tiré des rafales d'armes automatiques et des grenades lacrymogènes à Fomboni, ville principale de Mohéli. Ces heurts ont fait deux blessés. L'armée serait intervenue pour libérer le gouverneur de l'île, séquestré avec sa famille par des membres du mouvement séparatiste « Mkoutrouo ». Le gouverneur aurait été libéré. Une délégation de l'OUA est arrivée à Moroni pour apaiser les tensions avant la tenue de négociations à Addis Abeba (Ethiopie).

mardi 2 septembre

Le pouvoir comorien s'énerve : environ deux cents soldats ont appareillé à destination d'Anjouan ; d'autres ont refusé de partir. Toutes les liaisons (téléphoniques, aériennes et maritimes) ont été suspendues avec l'île sécessionniste. Les deux cents soldats sont désormais placés sous le commandement du lieutenant-colonel Hassan Harouna, qui assume depuis quelques jours les fonctions de chef d'état-major. Et qui est connu pour sa fermeté...

mercredi 3 septembre

L'armée comorienne a pris pied à cinq heures du matin sur l'île d'Anjouan pour y rétablir, selon les termes du porte-parole présidentiel, la « normalité républicaine ». Le ministère des Affaires étrangères affirme que « la mission militaire de pacification a rétabli l'autorité de l'Etat sans effusion de sang », mais rien ne permet de confirmer ces dires, Anjouan restant coupée du monde. Seule certitude : les soldats se sont bien rendus maîtres de l'aéroport d'Ouani et du port international de Mutsamudu, ainsi que de la ville de Domoni (sur la côte est).

jeudi 4 septembre

Les soldats comoriens envoyés à Anjouan ont réclamé des médicaments et des compresses à leur état-major. Cet appel « urgent » renforce les doutes qu'on pouvait avoir sur le communiqué officiel annonçant la veille le « rétablissement de l'autorité de l'Etat sans effusion de sang ». Selon le ministère français de la Défense, des combats se déroulent encore à Mutsamudu. Certains témoignages confirment que des gendarmes sont passés avec leurs armes du côté des indépendantistes.

vendredi 5 septembre

Une soixantaine de morts : c'est le bilan officieux des affrontements qui ont opposé les séparatistes d'Anjouan aux troupes comoriennes. Leur tentative de reprise du contrôle de l'île a échoué. « Si mes informations sont exactes, l'armée régulière a été repoussée. Je crois qu'elle a réembarqué », a déclaré le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Charles Josselin. Des propos confirmés un peu plus tard par l'OUA. Le gouvernement de Moroni, sans reconnaître sa défaite, affirme que les séparatistes ont été aidés par des « éléments étrangers ». Il a annoncé son intention de saisir le conseil de sécurité de l'ONU. Charles Josselin a déclaré de son côté « tout ignorer d'une implication éventuelle de soldats français dans le conflit en cours ». Sur les trois cents soldats envoyés à l'assaut des séparatistes, une quarantaine ont été tués, une trentaine se sont rendus, une centaine ont été fait prisonniers et d'autres, encore, ont déserté.

nuit du vendredi 5 au samedi 6 septembre

Les quelques soldats rescapés de la lamentable expédition contre Anjouan (que beaucoup de responsables militaires avaient pourtant déconseillée) sont discrètement rentrés à Moroni.

samedi 6 septembre

Le gouvernement reconnaît l'échec de sa tentative de reprise de contrôle d'Anjouan. Dans un communiqué, il a confirmé sa décision d'« interrompre la mission qui avait été confiée aux forces de défense et de sécurité ». Malgré l'interdiction des rassemblements de masse en vigueur depuis le début de la crise séparatiste, le Forum pour la restauration de la démocratie (regroupant les principaux partis d'opposition) a appelé à une manifestation à Moroni pour exiger le départ du président, tenu pour principal responsable de la crise. La manifestation a rapidement dégénéré. Des bagarres ont éclaté entre manifestants et gendarmes, qui avaient tiré à balles réelles pour disperser la foule. Les affrontements ont duré plus d'une heure, pendant laquelle des barricades ont été dressées. Plusieurs centaines de jeunes manifestants ne sont ensuite livrés au pillage.

lundi 8 septembre

L'indépendance d'Anjouan est « irréversible ». C'est ce qu'a affirmé le gouvernement informel de l'île séparatiste, qui a décidé d'« asseoir l'Etat d'Anjouan », notamment en donnant au président autoproclamé Abdallah Ibrahim le pouvoir de gouverner par ordonnances. A Moroni, un vent de panique soufflait, alimenté par des rumeurs de coups d'Etat. De nombreux officiels ont envoyé leurs familles hors de la ville que le président Taki, lui-même, aurait quittée pour se réfugier à Mbeni, son village natal.

mardi 9 septembre

Le président Abdoulkarim Taki a annoncé qu'il assumait désormais les pleins pouvoirs. Auparavant, il a dissous son cabinet civil et militaire et déclaré qu'il allait « installer un gouvernement de transition qui prendra ses fonction jusqu'à ce que la paix revienne ». L'opposition, elle, réclame le départ du président Taki.

dimanche 14 septembre

Le président Taki a mis en place une commission d'Etat de transition pour remplacer le gouvernement dissous. Cette commission comprend trois Anjouanais et deux représentants de l'île de Mohéli. Seuls deux anciens ministres y ont trouvé place : celui des Finances et du Budget et celui de l'Education nationale.

lundi 15 septembre

Les séparatistes d'Anjouan ont fait savoir au gouvernement comorien qu'ils sont prêts à libérer une partie des militaires qu'ils détiennent. Cette libération symbolique est présentée comme un « signe de bonne volonté » de leur part. Ils menacent cependant d'exécuter une partie de leurs prisonniers si le gouvernement lance une nouvelle opération militaire contre Anjouan, comme la rumeur le laisse entendre.

mardi 16 septembre

Les indépendantistes anjouanais ont libéré vingt-quatre des quatre-vingt-trois soldats fédéraux qu’ils retenaient prisoniers. Le fils de l'ancien président Ahmed Abdallah (assassiné en 1989) figure parmi eux. Il a été grièvement blessé pendant l'intervention. Originaire d'Anjouan, il a été battu par la foule qui l'accusait de trahison.

dimanche 28 septembre

Le chef des indépendantistes d'Anjouan, Abdallah Ibrahim, a fixé au 26 octobre un référendum sur l'autodétermination de l'ile. Cette consultation aurait ainsi lieu avant la conférence sur l'avenir de l'archipel prévue fin octobre ou début novembre en Ethiopie sous l'égide de l'OUA et de la Ligue arabe.

dimanche 26 octobre

Les habitants d'Anjouan se sont prononcés pour l'indépendance, par référendum, à 99,88 % des votants. Selon la commission d'organisation des élections, le taux de participation a été de 94 %. Le président comorien s'est contenté de rappeler qu'il n'accorde « aucune espèce de valeur juridique ou politique » à cette consultation et qu'« Anjouan reste une île relevant de la République islamique des Comores ».

mardi 4 novembre

Le gouvernement comorien a décidé d'imposer une sorte de blocus aux indépendantistes d'Anjouan, en contrôlant les communications téléphoniques vers l'étranger ainsi que les liaisons aériennes.

vendredi 14 novembre

Abdallah Ibrahim, le président d'Anjouan, a libéré vingt soldats comoriens capturés le 3 septembre. Malgré cette grâce présidentielle, Pierre Yéyé, l'envoyé spécial de l'OUA, se dit « inquiet d'une dérive totalitaire ». Les autorités sont hostiles au déploiement d'observateurs militaires de l'OUA, dont les premiers éléments doivent arriver la semaine prochaine dans l'archipel.

jeudi 25 décembre

Le président comorien, Mohamed Taki Abdoulkarim, a levé le blocus infligé à Anjouan depuis sa déclaration d'indépendance, en août.

​
1998

mardi 24 février

Les liaisons téléphoniques et aériennes sont interrompues entre Anjouan et les autres îles de l'archipel.

jeudi 26 février

L'île d'Anjouan a confirmé son séparatisme : selon un voyageur, une très large majorité des électeurs (99,54 %) a adopté le projet de Constitution qui prévoit l'abrogation des lois constitutionnelles de la République fédérale islamique des Comores. La participation était de 91 %.

en juillet

Le « président » d’Anjouan Abdallah Ibrahim a limogé son « Premier ministre » Chamasse Said Omar.

jeudi 6 août

Mayotte n’est pas la bienvenue aux Jeux de l’océan indien, qui commencent le 8 août à la Réunion. Le gouvernement des Comores met son veto à la participation de ses athlètes au prétexte que l’île de Mayotte a choisi, il y a vingt-deux ans, de rester française.

nuit du jeudi 5 au vendredi 6 novembre

Le président des Comores, Mohamed Taki Abdoulkarim, est décédé, victime d’une crise cardiaque. La Constitution prévoit une nouvelle élection présidentielle dans un délai de un à trois mois. L’intérim présidentiel sera assuré par Tadjidine Ben Saïd Massonde.

en novembre

La brouille entre le « président » anjouanais Abdallah Ibrahim et son ancien « Premier ministre » Chamasse Said Omar a repris de plus belle. Abdallah Ibrahim ayant pris acte du refus français d’envisager le rattachement d’Anjouan à Mayotte, il est maintenant partisan d’une association entre îles comoriennes indépendantes. Mais Chamasse, lui, persiste à vouloir faire revenir Anjouan dans le giron français.

samedi 5 décembre

Des affrontements ont éclaté à Anjouan entre les milices du « Président » et celles de son ancien « Premier ministre » Chamasse. Selon Médecins du monde, l’organisation humanitaire, les heurts auraient fait six morts et une quinzaine de blessés, atteints par des tirs de mortiers et des rafales d’armes automatiques. Les communications téléphoniques sont coupées et l’aéroport est fermé.

dimanche 6 décembre

Une trêve est intervenue à Anjouan dans l’après-midi. 

mardi 8 décembre

Anjouan est de nouveau à feu et à sang. En quatre jours, cette flambée de violences a fait une trentaine de morts et des dizaines de blessés. La « capitale », Mutsamudu, en proie aux flammes et au pillage, est tenue par les milices « présidentielles ». Elle a été désertée par ses habitants qui fuient en masse. La situation est la même dans un petit village voisin, Mirontsy, tenu par les milices de Chamasse Said Omar et lui aussi abandonné par sa population. Plusieurs blessés sont déjà arrivés dans l’archipel français de Mayotte. Le Premier ministre comorien, Abbas Djoussouf, affirme que la France est « prête à fournir une assistance logistique » en cas d’intervention militaire pour ramener le calme, sous l’égide de l’OUA.

samedi 12 décembre

Les violences qui secouent depuis semaine Anjouan ont fait au moins soixante morts. Dans la matinée, des coups de feu ont été entendus à Mutsamudu.

mardi 15 décembre

Un accord de cessez-le-feu de quarante-huit heures a été signé dans la soirée à Anjouan, formalisant une trêve effective depuis deux jours.

1999

mercredi 27 janvier

Le président par intérim des Comores a décidé de reporter le scrutin destiné à élire le successeur du président Mohamad Taki Abdoulkraim. Tadjidine Ben Saïd Massonde, qui n’assure les fonctions présidentielles, en principe, que pour trois mois, justifie ainsi sa décision : « Dans la situation actuelle, il est impossible d’organiser des élections auxquelles tous les Comoriens pourraient participer ».

vendredi 23 avril

Anjouan n’a pas signé l’accord créant le futur Etat comorien, l’Union des îles Comores. Pourtant, la Grande Comore, Mohéli et Anjouan étaient parvenus à un accord, au terme de cinq jours de négociations. Au dernier moment, les représentants d’Anjouan, qui ont du mal à accepter certains points de l'accord, ont dit qu'ils voulaient consulter d'abord la population de l'île.

mercredi 28 avril

Environ 250 Anjouanais ont quitté l’île de la Grande Comore après les deux jours de manifestations anti-anjouanaises qui ont secoué Moroni. Les forces de l’ordre ont été massivement déployées dans la ville où le calme est revenu. Des Comoriens qui n’ont pas apprécié que l’île d’Anjouan reporte sa signature de l’accord inter-îles s’en sont pris aux Anjouanais qui sont environ 70 000 sur l’île de Grande Comore.

nuit du jeudi 29 au vendredi 30 avril

Les soldats du colonel Azali Assoumani, chef d’état-major de l’armée comorienne, se sont emparés du pouvoir, renversant le président Tadjidine ben Saïd Massounde et le gouvernement du Premier ministre Abbas Djoussouf. L’action s’est déroulée sans effusion de sang, pour « empêcher le pays de sombrer dans le chaos ».

dimanche 2 mai

Le colonel Zaali Assoumani s’est installé au pouvoir dans le calme, à Moroni. Le nouvel homme fort a promis de remettre le pouvoir à des dirigeants civils élus dès qu’auront été mis en place les accords intercomoriens signés à Antananarivo le 23 avril.

mardi 4 mai

Ouverture à Paris du procès de l’ancien mercenaire Bob Denard et de deux de ses lieutenants, Dominique Malacrino et Jean-Paul Guerrier (en fuite). Ils sont jugés pour le meurtre de l’ancien président comorien Abdallah en novembre 1989.

jeudi 6 mai

Le colonel Azali Assoumani a prêté serment comme chef de l’Etat comorien et nommé un gouvernement. Il s’est donné pour objectif de mener à bien la transition jusqu’à l’application des accords d’Antananarivo, censés résoudre la crise séparatiste.

du lundi 12 au mercredi 14 juillet

35e sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à Alger. Les Comores étaient représentées par le chef de la junte.

vendredi 3 décembre

Sur l’île de la Réunion, le président français Jacques Chirac a présidé la séance inaugurale du deuxième sommet de la Commission de l’océan Indien (Madagascar, la Réunion, Maurice, les Seychelles et les Comores).

2000
 

 
2001

en août

Le lieutenant-colonel Said Abeid Abdérémane, homme fort d’Anjouan, a été renversé.

vendredi 2 novembre

Le chef du pouvoir à Anjouan, le commandant Mohamad Bacar, a été destitué dans la soirée.

samedi 3 novembre

Alors que l’ex-homme fort d’Anjouan, le lieutenant-colonel Said Abeid Abdérémane annonçait son retour au pouvoir, le commandant Bacar tente de résister militairement. Un enfant a été tué par un obus à Mutsamudu.

en décembre

Echec de la tentative de débarquement de mercenaires français.

2002

mardi 9 juillet

Créée en 1963, l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) est dissoute et remplacée par l’Union africaine.
 
2004

dimanche 7 mars

Le cyclone Gafilo s’abat sur Madagascar : le ferry Samson, qui transportait 113 passagers et 11 membres d’équipage depuis les Comores, est porté disparu dans la soirée au large des côtes malgaches. Parti de Moroni, le navire avait atteint le port de Mahajanga mais avait été refoulé à 17 h car les douaniers locaux n’étaient plus de service... (il n’y aura que trois survivants).

du mercredi 26 au jeudi 27 mai

Vingtième Conseil des ministres des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI), réuni à Moroni (Comores) : la ministre malgache Monique Andreas Esoavelomandroso est élue secrétaire générale de l’Organisation à l’unanimité.
 
2007

nuit du samedi 21 au dimanche 22 juillet

Une barque transportant « de vingt-cinq à trente-sept » clandestins en provenance des Comores a fait naufrage au large de Mayotte.

lundi 13 août

Une embarcation transportant des immigrés clandestins en provenance des Comores a chaviré dans la matinée près de Mayotte, faisant dix-sept morts dont huit enfants et dix-neuf disparus.

2008

dimanche 2 mars

Le Taurus, un des trois cargos affrétés pour ravitailler en carburant les militaires comoriens préparant une attaque contre l'île d'Anjouan, a coulé près de la Grande Comore dans des conditions controversées, mais sans faire de victime. Ce naufrage fait craindre une importante pollution.

jeudi 20 mars

Attendus depuis plusieurs semaines, les premiers militaires mandatés par l'Union africaine (UA) ont commencé à se déployer sur l'île comorienne de Mohéli en prévision d'une attaque sur l'île voisine d'Anjouan, dont les autorités défient le gouvernement.

mardi 25 mars

Des troupes tanzaniennes mandatées par l'Union Africaine (UA) sont entrées dans la matinée dans la capitale de l’île comorienne d'Anjouan Mutsamudu, dans le cadre de l'opération visant à renverser le président de l'île Mohamed Bacar. Des combats à l'arme lourde ont opposé les forces du président d'Anjouan aux troupes de l'Union africaine dans la localité de Ouani (à environ trois kilomètres de Mutsamudu), où se trouvent le palais présidentiel et l'aéroport de l'île. Dans la journée, L'armée comorienne a annoncé avoir pris le « contrôle total » de l'île d'Anjouan. Les dirigeants rebelles seraient en fuite. Mais, dans la soirée, l'armée comorienne poursuivait son assaut contre des positions des forces de M. Bacar sur la route reliant la capitale Mutsamudu à Ouani. Au moins huit civils ont été blessés par balles et par éclats d'obus.

mercredi 26 mars

Des tirs à l'arme lourde sont encore entendus dans les environs de Ouani. L'un des vice-présidents de l'Union des Comores, Ikililou Dhoinine, a été désigné pour administrer l'île d'Anjouan, dans l'attente de la mise en place d'un gouvernement de transition. L'ex-président renversé, le colonel Mohamed Bacar, est arrivé dans l'île française de Mayotte et a demandé le droit d'asile.

jeudi 27 mars

Les Comores ont demandé aux autorités françaises de leur remettre Mohamed Bacar, qui s'est réfugié sur le territoire français de Mayotte. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté leur colère aux Comores et à Mayotte. Elles ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre près de l'ambassade de France à Moroni.

samedi 29 mars

Le président déchu de l'île comorienne d'Anjouan, Mohamed Bacar, poursuivi notamment pour entrée illégale en France, a été relaxé par le tribunal de Saint-Denis de la Réunion mais devrait être placé en rétention administrative.

lundi 31 mars

Le président de la Cour d'appel d'Anjouan, Lailizamane Abdou Cheik, est devenu président par intérim avec pour mission d'organiser de nouvelles élections d'ici deux à trois mois.

mercredi 2 avril

L'ancien dirigeant sécessionniste d'Anjouan Mohamed Bacar, assigné à résidence à La Réunion après avoir été chassé du pouvoir la semaine dernière, a affirmé qu'une « mort certaine » lui était promise s'il était renvoyé aux Comores par la France.

vendredi 4 avril

Le président déchu d'Anjouan, Mohamed Bacar, a été écroué sur l'île française de la Réunion suite à « une demande d'arrestation aux fins d'extradition » formulée par la justice comorienne.

mercredi 28 mai

Vingt-deux pays, au premier rang desquels l'Erythrée, le Niger, les Comores, Haïti et le Liberia, sont particulièrement menacés par la crise des prix alimentaires, qui a déjà déclenché des émeutes de la faim en plusieurs endroits de la planète, a annoncé l'ONU.

2009

nuit du lundi 29 au mardi 30 juin

Un Airbus A310 loué par ILFC à la compagnie Yemenia (vol 626) s’est abîmé à 1 h 51 dans l’océan Indien, à quinze kilomètres de Mitsamiouli (île de Grande Comore), lors de l’approche de l’aéroport de Moroni. Il n’a qu’une survivante, une adolescente de douze ans (Bahia Bakari), parmi les 142 passagers et 11 membres d’équipages. L’appareil était parti de Sanaa (Yémen). De nombreux passagers étaient partis de France pour rejoindre les Comores. Au moins 54 Comoriens et 26 Français figurent parmi les victimes. L’accident est du à une erreur de pilotage provoquée par des vents forts. Dans la soirée, des incidents ont éclaté devant l’ambassade comorienne à Paris.

mercredi 1er juillet

Des personnes originaires des Comores ont bloqué à l’aéroport français de Roissy l'embarquement d'un vol de la compagnie Yemenia à destination de Sanaa. A Marseille, une centaine d’autres personnes d'origine comorienne a contraint deux agences de voyage du centre-ville qui vendaient des billets de la compagnie Yemenia à fermer.

vendredi 3 juillet

Le président Sambi a décrété un deuil national de trente jours en hommage aux victimes du vol 626.

samedi 4 juillet

Au moins 10 000 personnes ont défilé dans les rues de Marseille en hommage aux victimes du crash du vol 626.
0-1989

Les Comores de 1990 à 2009

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