Sao Tomé-et-Principe
1471
21 décembre
Découverte dans le golfe de Guinée de l’île de São Tomé par les navigateurs portugais João de Santarém et Pedro de Escobar.
1472
17 janvier
Le navigateur portugais João de Santarém découvre l’île de São Antão Portugais [aujourd’hui Principe].
1485
24 septembre
João de Paiva devient le premier donataire de São Tomé. Il y installe le premier peuplement portugais permanent à l’embouchure du rio Ambo. Les premiers établissements portugais permanents (Principe, São Tomé et São Martinho) seront peuplés de délinquants et de Juifs.
1493
en septembre
Chassés du Portugal, des enfants juifs sont installés dans l’île inhabitée de Sao Tomé (des criminels vont suivre).
1494
Le Portugais Alvaro de Caminha commence la colonisation des îles de São Tomé et Principe.
de 1522 à 1973
Le pays devient une colonie puis un Territoire d’Outre Mer portugais.
1571
Le Portugal envoie au secours du roi du Congo son gouverneur de Sao Tomé pour repousser l’invasion des cannibales Jaga.
1533
Règlements portugais remplaçant les déportations à Sao Tomé ou à Principe par les transferts au Brésil.
1858
jeudi 29 avril
Le Portugal abolit l’esclavage.
1875
Le code du travail portugais remplace l’esclavage par le recrutement de travailleurs pour les plantations de Sao Tomé.
1915
samedi 6 février
Création du plus ancien club sportif de Sao Tomé et Principe, le Sporting Clube do Príncipe.
1919
jeudi 29 mai
La théorie sur la relativité du physicien suisse d’origine allemande Albert Einstein a été vérifiée par l’astrophysicien britannique sir Arthur Stanley Eddington au cours d’une observation d’une éclipse solaire totale sur l’île de Principe.
1945
Carlos Gorgulho devient gouverneur du territoire.
1949
vendredi 2 décembre
Vote à l’ONU de la résolution 332.IV, contraignant les puissances coloniales à fournir des renseignements d’ordre politique au Comité spécial chargé des décolonisations.
1950
lundi 16 janvier
Les territoires portugais d’outre-mer deviennent provinces d’outre-mer : Angola, Cap-Vert, Macao, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Guinée et Timor.
1951
lundi 11 juin
Loi érigeant les colonies portugaises en territoires d’outre-mer.
1953
en janvier
La rumeur se répand à São Tomé que l’administration coloniale compte récupérer les terres des Créoles locaux (les forros) pour les donner à des travailleurs venus du Cap-Vert et d’imposer aux forros des contrats de travail.
lundi 2 février
Début d’une révolte à São Tomé. Des pamphlets sont distribués menaçant de mort tous ceux qui engageraient des forros en imposant un contrat de travail. Le gouverneur Carlos Gorgulho réagit en faisant arrêter les communistes et en rassemblant les civils pour les « protéger ». Cette décision provoque la colère.
mardi 3 février
Une manifestation est réprimée violemment par la police à São Tomé. Un protestataire est tué. Sa mort déclenche une révolte à Trindade. Le gouverneur Gorgulho avertit les fonctionnaires et les colons qu’une rébellion communiste a débuté : les propriétaires terriens forment rapidement des milices composées notamment de travailleurs angolais et mozambicains. Début du massacre de Batepá.
du mardi 3 au samedi 7 février
Des centaines de forros sont massacrés par les autorités coloniales et des propriétaires terriens portugais à Batepá, près de Trindade, à une dizaine de kilomètres de Sao Tomé. 28 personnes sont mortes suffoquées dans une cellule de la police. 20 autres ont été brûlées vives ailleurs. De nombreux cas de torture à mort (avec électricité notamment) sont recensés. De nombreux corps sont jetés à la mer par les autorités.
en mars
Une délégation de la Polícia internacional e de defesa do estado (PIDE) arrive à São Tomé pour enquêter sur le massacre de Batepa. Ils mettront rapidement en cause le gouverneur Gorgulho en reconnaissant qu’il n’y avait aucune conspiration en cours dans l’île.
en avril
Le gouverneur Carlos Gorgulho est rappelé de São Tomé par le ministre des Territoires d’outre-mer, Sarmento Rodrigues (il sera promu au grade de général…).
1968
jeudi 21 mars
Le responsable socialiste portugais Mario Soares est exilé à Sao Tomé.
1973
dimanche 25 mars
Des élections ont lieu dans les colonies portugaises (Angola, Mozambique, Guinée portugaise, São Tomé et Principe, Timor et Macao) dans le cadre du programme gouvernemental « évolution sans révolution » (evolução sem revolução) pour la mise en place d’assemblées dotées d’un pouvoir interne limité, sous la supervision du gouvernement portugais.
1974
mardi 26 novembre
Signature à Alger d’un accord entre le Portugal et le MLSTP sur l’accession à l’indépendance en 1975 des îles Sao Tomé et Principe.
1975
lundi 3 février
Première commémoration à Sao Tomé du massacre de Batepa, commis le 3 février 1953 : les « Martyrs de la Libération » sont célébrés.
samedi 12 juillet
La colonie portugaise de São Tomé et Principe accède à l’indépendance. Le jour même, l’Assemblée constituante introduit le droit de vote pour les femmes. Manuel Pinto da Costa, du MLSTP-PSD, devient le premier président du nouveau pays.
vendredi 18 juillet
Le Cap-Vert, le Mozambique, les Comores et Sao Tomé et Principe deviennent membres de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), créée en mai 1963.
vendredi 12 décembre
Instauration d'une démocratie populaire.
1978
Tentative de coup d'Etat.
Débarquement d'un millier de soldats angolais et cubains.
1979
Nouvelle tentative de coup d'Etat.
1980
mardi 22 janvier
L’UNESCO admet un nouveau membre en son sein, São Tomé et Principe.
du lundi 28 au mardi 29 avril
Sommet extraordinaire de l’OUA à Lagos : adoption du plan d’action de Lagos qui a pour objectif de créer une Communauté économique africaine d’ici l’an 2000 afin d’assurer l’intégration économique, culturelle et sociale du continent.
du lundi 9 au dimanche 15 juin
Conférence ministérielle de l’OUA en Gambie : amendement de la Charte proposant de définir trois nouvelles missions essentielles (maintien de la paix et de la sécurité, protection des droits de l’homme, règlement rapide des crises).
du mardi 1er au vendredi 4 juillet
Sommet de l’OUA à Freetown. Le Sierra-Léonais Siaka Stevens succède au Sénégalais Léopold Sédar Senghor comme président de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA).
1982
mercredi 15 décembre
Constitution.
1983
samedi 8 janvier
Onze Etats d’Afrique noire (Angola, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée-équatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Zaïre et Zambie) créent le Centre international des civilisations bantou (CICIBA), dont le siège se trouve à Libreville.
mardi 18 octobre
Fondation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui regroupe dix pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, Guinée-Equatoriale, Sao Tomé et Principe et Tchad). Son siège est à Libreville, au Gabon.
1985
lundi 30 septembre
Manuel Pinto da Costa est réélu à la tête de l'Etat.
1988
dimanche 7 février
Tentative de coup d’Etat du Front de résistance nationale de Sao Tomé-et-Principe (FNRSTP). Le mouvement est réprimé. Deux morts sont à déplorer.
1990
mercredi 22 août
72 % de oui au référendum sur la nouvelle constitution instaurant le multipartisme.
1991
dimanche 3 mars
Election présidentielle : le candidat indépendant (mais soutenu par l’opposition) Miguel Trovoada est élu chef de l’Etat avec plus de 80 % des voix.
de mars à juin
Départ des soldats angolais et cubains.
mercredi 3 avril
Entrée en fonction du président Trovoada. Il succède à Manuel Pinto da Costa, au pouvoir depuis l’indépendance.
1992
lundi 11 mai
Nomination de Noberto Costa Alegre comme Premier ministre.
1994
mardi 25 octobre
Nomination de Carlos da Graça (MLSTP-PSD) comme Premier ministre. Il succède à Evaristo do Espírito Santo Carvalho (ADI).
1995
mardi 15 août
Putsch de jeunes officiers : le président socialiste Miguel Trovoada et son Premier ministre, Carlos da Graça, sont déchus. Mise en place d'une junte de salut nationale présidé par l’officier Manuel Quintas de Almeida.
mercredi 16 août
La junte de salut nationale aura un « mandat de 90 jours, délai suffisant pour organiser des élections générales ». Le président déchu est invité par les militaires à « accompagner le processus de constitution ».
lundi 21 août
Grâce à un accord conclu sous la pression internationale, la Junte de salut national rétablit Miguel Trovoada comme président de la République.
dimanche 31 décembre
Démission du Premier ministre Carlos da Graça (MLSTP-PSD), remplacé par Armindo Vaz d'Almeida (MLSTP-PSD).
1996
mercredi 17 juillet
Les sept pays dont la langue officielle est le portugais (Portugal, Brésil, Mozambique, Angola, Guinée Bissau, Cap-vert, Sao Tomé et Principe) ont créé à Lisbonne, après sept ans de discussions, un « commonwealth » regroupant 190 millions de personnes.
dimanche 21 juillet
Réélection du président Miguel Trovoada avec 52 % des voix.
samedi 10 août
Une quinzaine de militaires ont occupé pendant plusieurs heures le siège du principal parti politique du pays, retenant deux ministres en otages, pour réclamer le paiement d'arriérés de salaire et l'amélioration de leurs conditions de vie. Après de longues discussions avec des dirigeants du parti, les militaires ont accepté de se retirer.
1999
samedi 26 juin
Sao-Tomé-et-Principe et la Guinée équatoriale ont signé un traité définissant les frontières maritimes entre les deux Etats.
2000
samedi 22 avril
A Freetown, l’équipe de football de la Sierra Leone a battu la sélection de Sao Tomé-et-Principe quatre buts à zéro.
2001
dimanche 29 juillet
Election présidentielle.
2002
mardi 9 juillet
Créée en 1963, l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) est dissoute et remplacée par l’Union africaine.
2003
mercredi 16 juillet
Coup d’Etat militaire : une junte « de salut national » renverse le président Fradique de Menezes (qui effectuait une visite d’Etat au Nigeria) et le Premier ministre Maria das Neves.
mercredi 23 juillet
Retour au pouvoir pacifique du président Fradique de Menezes, qui promet une amnistie aux militaires putschistes. Ceux--ci ont accepté de conclure un accord avec des médiateurs internationaux.
2005
jeudi 2 juin
Le Premier ministre Damiao Vaz d'Almeida a remis la démission de son gouvernement au président Fradique de Menezes.
mardi 7 juin
Le président Fradique de Menezes a nommé au poste de Premier ministre Mme Maria do Carmo Silveira, économiste de formation et actuelle gouverneur de la Banque centrale. Elle est membre du Mouvement de libération de Sao Tomé et Principe-Parti social démocrate (MLSTP-PSD, ex-parti unique).
mercredi 8 juin
Clôture à Bamako d’un symposium réunissant 15 anciens chefs d’Etat africains, dont les Santoméens Manuel Pinto et Miguel Trovoada, ayant quitté le pouvoir en respectant la démocratie. Par la « Déclaration de Bamako », ils s’engagent à mettre leur expérience à la disposition de l’Afrique afin d’encourager le dialogue et la résolution pacifique des conflits qui ravagent le continent.
2007
lundi 19 novembre
L'Afrique centrale est en passe de se doter d'une force de paix multinationale régionale, qui rassemble des éléments de onze pays de la région, rapporte la presse congolaise. Cette force, baptisée FOMAC (Force multinationale de l'Afrique centrale), a été mise sur pied dans le cadre de la CEEAC (qui regroupe, l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo (Brazzaville), la RDC, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad).
2008
dimanche 10 mars
Un sommet des chefs d'Etat des dix pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), spécifiquement consacré à la situation au Tchad, s'est ouvert à Kinshasa.
21 décembre
Découverte dans le golfe de Guinée de l’île de São Tomé par les navigateurs portugais João de Santarém et Pedro de Escobar.
1472
17 janvier
Le navigateur portugais João de Santarém découvre l’île de São Antão Portugais [aujourd’hui Principe].
1485
24 septembre
João de Paiva devient le premier donataire de São Tomé. Il y installe le premier peuplement portugais permanent à l’embouchure du rio Ambo. Les premiers établissements portugais permanents (Principe, São Tomé et São Martinho) seront peuplés de délinquants et de Juifs.
1493
en septembre
Chassés du Portugal, des enfants juifs sont installés dans l’île inhabitée de Sao Tomé (des criminels vont suivre).
1494
Le Portugais Alvaro de Caminha commence la colonisation des îles de São Tomé et Principe.
de 1522 à 1973
Le pays devient une colonie puis un Territoire d’Outre Mer portugais.
1571
Le Portugal envoie au secours du roi du Congo son gouverneur de Sao Tomé pour repousser l’invasion des cannibales Jaga.
1533
Règlements portugais remplaçant les déportations à Sao Tomé ou à Principe par les transferts au Brésil.
1858
jeudi 29 avril
Le Portugal abolit l’esclavage.
1875
Le code du travail portugais remplace l’esclavage par le recrutement de travailleurs pour les plantations de Sao Tomé.
1915
samedi 6 février
Création du plus ancien club sportif de Sao Tomé et Principe, le Sporting Clube do Príncipe.
1919
jeudi 29 mai
La théorie sur la relativité du physicien suisse d’origine allemande Albert Einstein a été vérifiée par l’astrophysicien britannique sir Arthur Stanley Eddington au cours d’une observation d’une éclipse solaire totale sur l’île de Principe.
1945
Carlos Gorgulho devient gouverneur du territoire.
1949
vendredi 2 décembre
Vote à l’ONU de la résolution 332.IV, contraignant les puissances coloniales à fournir des renseignements d’ordre politique au Comité spécial chargé des décolonisations.
1950
lundi 16 janvier
Les territoires portugais d’outre-mer deviennent provinces d’outre-mer : Angola, Cap-Vert, Macao, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Guinée et Timor.
1951
lundi 11 juin
Loi érigeant les colonies portugaises en territoires d’outre-mer.
1953
en janvier
La rumeur se répand à São Tomé que l’administration coloniale compte récupérer les terres des Créoles locaux (les forros) pour les donner à des travailleurs venus du Cap-Vert et d’imposer aux forros des contrats de travail.
lundi 2 février
Début d’une révolte à São Tomé. Des pamphlets sont distribués menaçant de mort tous ceux qui engageraient des forros en imposant un contrat de travail. Le gouverneur Carlos Gorgulho réagit en faisant arrêter les communistes et en rassemblant les civils pour les « protéger ». Cette décision provoque la colère.
mardi 3 février
Une manifestation est réprimée violemment par la police à São Tomé. Un protestataire est tué. Sa mort déclenche une révolte à Trindade. Le gouverneur Gorgulho avertit les fonctionnaires et les colons qu’une rébellion communiste a débuté : les propriétaires terriens forment rapidement des milices composées notamment de travailleurs angolais et mozambicains. Début du massacre de Batepá.
du mardi 3 au samedi 7 février
Des centaines de forros sont massacrés par les autorités coloniales et des propriétaires terriens portugais à Batepá, près de Trindade, à une dizaine de kilomètres de Sao Tomé. 28 personnes sont mortes suffoquées dans une cellule de la police. 20 autres ont été brûlées vives ailleurs. De nombreux cas de torture à mort (avec électricité notamment) sont recensés. De nombreux corps sont jetés à la mer par les autorités.
en mars
Une délégation de la Polícia internacional e de defesa do estado (PIDE) arrive à São Tomé pour enquêter sur le massacre de Batepa. Ils mettront rapidement en cause le gouverneur Gorgulho en reconnaissant qu’il n’y avait aucune conspiration en cours dans l’île.
en avril
Le gouverneur Carlos Gorgulho est rappelé de São Tomé par le ministre des Territoires d’outre-mer, Sarmento Rodrigues (il sera promu au grade de général…).
1968
jeudi 21 mars
Le responsable socialiste portugais Mario Soares est exilé à Sao Tomé.
1973
dimanche 25 mars
Des élections ont lieu dans les colonies portugaises (Angola, Mozambique, Guinée portugaise, São Tomé et Principe, Timor et Macao) dans le cadre du programme gouvernemental « évolution sans révolution » (evolução sem revolução) pour la mise en place d’assemblées dotées d’un pouvoir interne limité, sous la supervision du gouvernement portugais.
1974
mardi 26 novembre
Signature à Alger d’un accord entre le Portugal et le MLSTP sur l’accession à l’indépendance en 1975 des îles Sao Tomé et Principe.
1975
lundi 3 février
Première commémoration à Sao Tomé du massacre de Batepa, commis le 3 février 1953 : les « Martyrs de la Libération » sont célébrés.
samedi 12 juillet
La colonie portugaise de São Tomé et Principe accède à l’indépendance. Le jour même, l’Assemblée constituante introduit le droit de vote pour les femmes. Manuel Pinto da Costa, du MLSTP-PSD, devient le premier président du nouveau pays.
vendredi 18 juillet
Le Cap-Vert, le Mozambique, les Comores et Sao Tomé et Principe deviennent membres de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), créée en mai 1963.
vendredi 12 décembre
Instauration d'une démocratie populaire.
1978
Tentative de coup d'Etat.
Débarquement d'un millier de soldats angolais et cubains.
1979
Nouvelle tentative de coup d'Etat.
1980
mardi 22 janvier
L’UNESCO admet un nouveau membre en son sein, São Tomé et Principe.
du lundi 28 au mardi 29 avril
Sommet extraordinaire de l’OUA à Lagos : adoption du plan d’action de Lagos qui a pour objectif de créer une Communauté économique africaine d’ici l’an 2000 afin d’assurer l’intégration économique, culturelle et sociale du continent.
du lundi 9 au dimanche 15 juin
Conférence ministérielle de l’OUA en Gambie : amendement de la Charte proposant de définir trois nouvelles missions essentielles (maintien de la paix et de la sécurité, protection des droits de l’homme, règlement rapide des crises).
du mardi 1er au vendredi 4 juillet
Sommet de l’OUA à Freetown. Le Sierra-Léonais Siaka Stevens succède au Sénégalais Léopold Sédar Senghor comme président de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA).
1982
mercredi 15 décembre
Constitution.
1983
samedi 8 janvier
Onze Etats d’Afrique noire (Angola, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée-équatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Zaïre et Zambie) créent le Centre international des civilisations bantou (CICIBA), dont le siège se trouve à Libreville.
mardi 18 octobre
Fondation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui regroupe dix pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, Guinée-Equatoriale, Sao Tomé et Principe et Tchad). Son siège est à Libreville, au Gabon.
1985
lundi 30 septembre
Manuel Pinto da Costa est réélu à la tête de l'Etat.
1988
dimanche 7 février
Tentative de coup d’Etat du Front de résistance nationale de Sao Tomé-et-Principe (FNRSTP). Le mouvement est réprimé. Deux morts sont à déplorer.
1990
mercredi 22 août
72 % de oui au référendum sur la nouvelle constitution instaurant le multipartisme.
1991
dimanche 3 mars
Election présidentielle : le candidat indépendant (mais soutenu par l’opposition) Miguel Trovoada est élu chef de l’Etat avec plus de 80 % des voix.
de mars à juin
Départ des soldats angolais et cubains.
mercredi 3 avril
Entrée en fonction du président Trovoada. Il succède à Manuel Pinto da Costa, au pouvoir depuis l’indépendance.
1992
lundi 11 mai
Nomination de Noberto Costa Alegre comme Premier ministre.
1994
mardi 25 octobre
Nomination de Carlos da Graça (MLSTP-PSD) comme Premier ministre. Il succède à Evaristo do Espírito Santo Carvalho (ADI).
1995
mardi 15 août
Putsch de jeunes officiers : le président socialiste Miguel Trovoada et son Premier ministre, Carlos da Graça, sont déchus. Mise en place d'une junte de salut nationale présidé par l’officier Manuel Quintas de Almeida.
mercredi 16 août
La junte de salut nationale aura un « mandat de 90 jours, délai suffisant pour organiser des élections générales ». Le président déchu est invité par les militaires à « accompagner le processus de constitution ».
lundi 21 août
Grâce à un accord conclu sous la pression internationale, la Junte de salut national rétablit Miguel Trovoada comme président de la République.
dimanche 31 décembre
Démission du Premier ministre Carlos da Graça (MLSTP-PSD), remplacé par Armindo Vaz d'Almeida (MLSTP-PSD).
1996
mercredi 17 juillet
Les sept pays dont la langue officielle est le portugais (Portugal, Brésil, Mozambique, Angola, Guinée Bissau, Cap-vert, Sao Tomé et Principe) ont créé à Lisbonne, après sept ans de discussions, un « commonwealth » regroupant 190 millions de personnes.
dimanche 21 juillet
Réélection du président Miguel Trovoada avec 52 % des voix.
samedi 10 août
Une quinzaine de militaires ont occupé pendant plusieurs heures le siège du principal parti politique du pays, retenant deux ministres en otages, pour réclamer le paiement d'arriérés de salaire et l'amélioration de leurs conditions de vie. Après de longues discussions avec des dirigeants du parti, les militaires ont accepté de se retirer.
1999
samedi 26 juin
Sao-Tomé-et-Principe et la Guinée équatoriale ont signé un traité définissant les frontières maritimes entre les deux Etats.
2000
samedi 22 avril
A Freetown, l’équipe de football de la Sierra Leone a battu la sélection de Sao Tomé-et-Principe quatre buts à zéro.
2001
dimanche 29 juillet
Election présidentielle.
2002
mardi 9 juillet
Créée en 1963, l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) est dissoute et remplacée par l’Union africaine.
2003
mercredi 16 juillet
Coup d’Etat militaire : une junte « de salut national » renverse le président Fradique de Menezes (qui effectuait une visite d’Etat au Nigeria) et le Premier ministre Maria das Neves.
mercredi 23 juillet
Retour au pouvoir pacifique du président Fradique de Menezes, qui promet une amnistie aux militaires putschistes. Ceux--ci ont accepté de conclure un accord avec des médiateurs internationaux.
2005
jeudi 2 juin
Le Premier ministre Damiao Vaz d'Almeida a remis la démission de son gouvernement au président Fradique de Menezes.
mardi 7 juin
Le président Fradique de Menezes a nommé au poste de Premier ministre Mme Maria do Carmo Silveira, économiste de formation et actuelle gouverneur de la Banque centrale. Elle est membre du Mouvement de libération de Sao Tomé et Principe-Parti social démocrate (MLSTP-PSD, ex-parti unique).
mercredi 8 juin
Clôture à Bamako d’un symposium réunissant 15 anciens chefs d’Etat africains, dont les Santoméens Manuel Pinto et Miguel Trovoada, ayant quitté le pouvoir en respectant la démocratie. Par la « Déclaration de Bamako », ils s’engagent à mettre leur expérience à la disposition de l’Afrique afin d’encourager le dialogue et la résolution pacifique des conflits qui ravagent le continent.
2007
lundi 19 novembre
L'Afrique centrale est en passe de se doter d'une force de paix multinationale régionale, qui rassemble des éléments de onze pays de la région, rapporte la presse congolaise. Cette force, baptisée FOMAC (Force multinationale de l'Afrique centrale), a été mise sur pied dans le cadre de la CEEAC (qui regroupe, l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo (Brazzaville), la RDC, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad).
2008
dimanche 10 mars
Un sommet des chefs d'Etat des dix pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), spécifiquement consacré à la situation au Tchad, s'est ouvert à Kinshasa.